" Allant du concret vers l’abstrait, Max Eyrolle, nous dit l’homme, comme embarqué dans une fragile nef des fous, prêt au naufrage et à la dilution : le ciel est blanc et la lutte avec l’ange s’y déroule sans doute. Le peintre envisage encore la (sa) disparition, s’apercevant que le rocher au milieu de la rivière de l’adolescence n’est plus accessible, qu’il est devenu une île inatteignable, qu’il est le bloc mêlé de la jeunesse enfuie et du passé enfoui.

         René Char écrit encore : "Après le vent c’était toujours plus beau, bien que la douleur de la nature continuât. " C’est bien cela, ici aussi : le vent a soufflé, la douleur a persisté – et la beauté aussi. "  

 

Laurent BOURDELAS

 " Entre les barreaux d’un lit d’enfant, l’étreinte d’un couple englobé de tendresse, c’est le blanc, la lumière qui semble tantôt jaillir des profondeurs ou tomber du ciel. A tel point en fait, qu’il serait facile d’imaginer que ce drôle de bonhomme a la tête à l’envers. Si vous étiez de ceux là, et si par impossible vous veniez, en contemplant la série blanche, à vous dire que monsieur Eyrolle est à l’envers du monde, je vous invite à levez le nez au ciel, à vérifier qu’il est bien le ciel et que ce ne sont pas vos pieds qui sont à l’envers." 

 

Julie CARNIS

" On meurt d’une overdose de blancheur. Et c’est si douloureux et si doux à la fois que l’on n’en finit pas de se perdre, jusqu’au vertige, dans ce dédale où des formes évanescentes, anges ou démons, hantent les solitudes de nos rêves naufragés… " 

 

Danièle RESTOIN

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ECRITS SUR LA PEINTURE DE MAX EYROLLE
Découvrez la peinture de Max Eyrolle à travers des textes de Laurent Bourdelas, Daniel Restoin, Julie Carnis, Marie-Noëlle Agniau et Max Eyrolle lui-même.
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